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(Multimédia) ZOOM AFRIQUE : Yiwu-Dakar, un pont de commerce et de développement qui défie les océans

diabetologyinstitute.com | 2025-05-15 à 10:53

L'homme d'affaires sénégalais Ababacar Niang (à gauche) prend la parole lors de la première d'un documentaire, retra?ant la vie de M. Niang à Yiwu en Chine, projeté au Grand Théatre National de Dakar, la capitale du Sénégal, le 1er mai 2025. L'histoire de M. Niang constitue le premier épisode de la série documentaire "Yiwu : une ville extraordinaire". (Xinhua/Si Yuan)

A Dakar, la capitale sénégalaise, la boutique d'électroménager de Rachid Cham, un homme d'affaires libano-sénégalais, ne désemplit pas, les clients scrutant avec intérêt ses étalages remplis d'appareils fabriqués en Chine. A une dizaine de milliers de kilomètres de là, à Yiwu, une ville de la province chinoise du Zhejiang (est), le Sénégalais Ababacar Niang s'affaire entre entrep?ts et showrooms pour expédier des marchandises vers l'Afrique.

DAKAR, 15 mai (Xinhua) -- A Dakar, la capitale sénégalaise, la boutique d'électroménager de Rachid Cham, un homme d'affaires libano-sénégalais, ne désemplit pas, les clients scrutant avec intérêt ses étalages remplis d'appareils fabriqués en Chine. A une dizaine de milliers de kilomètres de là, à Yiwu, une ville de la province chinoise du Zhejiang (est), le Sénégalais Ababacar Niang s'affaire entre entrep?ts et showrooms pour expédier des marchandises vers l'Afrique.

Leurs trajectoires divergent, mais leur boussole économique pointe invariablement vers la Chine. Dans le commerce transcontinental qui unit aujourd'hui Dakar à Yiwu, les entrepreneurs africains comme MM. Cham et Niang ont trouvé plus qu'un fournisseur : un écosystème industriel et une vision de partenariat, leur permettant d'écrire une histoire de développpement commun au-delà des frontières.

M. Cham, dans le métier de la distribution d'appareils électroménagers au Sénégal depuis 35 ans, a vu la concurrence évoluer du simple approvisionnement à la recherche de qualité et d'efficacité. Et il a assisté, en première ligne, à l'ascension du "made in China" auprès de consommateurs africains.

"Il y a dix ans encore, les produits chinois étaient rares ici. Aujourd'hui, quand les clients savent qu'un produit vient de Chine, ils sont rassurés", a-t-il expliqué. "Les produits chinois sont de bonne qualité, à des prix abordables. Les clients sentent tout de suite le bon rapport qualité-prix".

Montrant un nouveau luminaire fra?chement installé, M. Cham a poursuvi : "Ce genre de lampe, on en commande une quinzaine à la fois. En moins d'un mois, tout est vendu". Aujourd'hui, près de la moitié des articles vendus dans son magasin proviennent de Chine. "Les designs sont modernes, la livraison rapide, les prix compétitifs. Pour nous, distributeurs, c'est un avantage décisif".

Rachid Cham se rend régulièrement en Chine pour visiter les usines, où il est impressionné par le niveau de modernisation et la logistique efficace. "J'ai visité plusieurs usines dans le Zhejiang, le Guangdong (...) Certaines livrent une semaine après la commande. Cette rapidité, pour un commer?ant comme moi, c'est essentiel", a-t-il souligné.

"A la zone industrielle de Diamniadio, à 35km à l'est de Dakar, la Chine ne fait pas que vendre, elle investit dans des usines, construit des entrep?ts et développe la logistique. C'est une coopération industrielle profonde". Pour lui, ce parc, projet phare du Plan Sénégal Emergent, "montre que la Chine ne se contente plus d'exporter, elle contribue à batir notre avenir".

La scène de la première du documentaire qui s'est tenue au Grand Théatre National de Dakar, la capitale du Sénégal, le 1er mai 2025. (Xinhua/Si Yuan)

Ababacar Niang a suivi une autre trajectoire. En 2013, il est arrivé à Yiwu pour exécuter un contrat d'achat d'équipements sportifs, qui a finalement été annulé plus tard. "Je me suis retrouvé seul dans une ville inconnue, sans argent, avec un contrat annulé. J'avais deux choix : rentrer ou rester pour tout recommencer. J'ai choisi de rester", a-t-il rappelé.

"A Yiwu, je me suis senti vu. Pas seulement comme un client, mais comme un partenaire", a confié M. Niang.

Aujourd'hui, il rentre souvent au Sénégal, non seulement pour voir sa famille, mais pour partager son expérience. "Ce que j'ai appris ici (en Chine), c'est le respect du temps, de l'éducation, du travail, des contrats. Ce sont ces valeurs que je veux transmettre aux jeunes de chez moi".

Cheikh Tidiane Ndiaye, ancien rédacteur en chef de l'Agence de presse sénégalaise, observe avec attention cette évolution. "Ce que vivent aujourd'hui des commer?ants comme MM. Cham et Niang illustre une transformation structurelle. Derrière les produits chinois, il y a une logique industrielle, une vision de partenariat et une dynamique de transfert de savoir-faire", a-t-il estimé.

Pour lui, cette relation dépasse le simple échange commercial. "La Chine n'est pas seulement un fournisseur; elle devient un catalyseur du changement, un acteur du co-développement. C'est ce qui en fait un partenaire stratégique pour l'Afrique".

"En Afrique, les produits chinois ne sont plus de simples objets de consommation. Ils deviennent des passerelles vers le futur (...) Je ne fais pas que du business. Je suis témoin d'une époque", a assuré M. Niang. "Un jour, si on me demande pourquoi la Chine et l'Afrique sont si proches, je dirai : parce que nous avons travaillé ensemble, construit ensemble, rêvé ensemble".

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